Puceron




Vu en Avril

 


Aller plus vite que le sort. C’est que nombreux sont leurs prédateurs. Alors pour arriver à faire subsister la colonie, on accélère la reproduction : tout au long de l’année, les différentes générations de femelles donnent naissance à … des petites dames….sans avoir recours à la reproduction sexuée (normal : il n’y a pas de mâles puisque les mères mettent au monde uniquement des femelles). Les jolis petits bébés filles naissent sortent « formés » de leurs mères (vivipares). En fin de saison l’avant dernière génération se décide enfin à donner naissance à des femelles ET à des mâles… Cette génération uniquement pratiquera la reproduction sexuée. La femelle pondra alors un œuf (ovipare) qui éclora le printemps suivant… solution idéale pour passer l’hiver au chaud dans sa « coquille »….

Et pour aller plus vite encore, il paraît qu’une mère peut devenir grand-mère en mettant au monde sa fille... Regardez à la loupe une dame pleine de vie qui arrive bientôt à terme. Regardez bien, c’est facile, elle est transparente. Vous voyez ces deux petits points noirs ? Oui, là. Ce sont les yeux de son futur enfant. Et les deux autres tout petits points noirs ? Mettrait-elle au monde un puceron à quatre yeux ? Non… ce sont les yeux de son petit-enfant : l’enfant de son enfant.  Son petit-enfant  est déjà occupé à se développer dans le corps de son enfant alors que celui-ci n’est pas encore venu au monde… Bon résumons. Une mère peut avoir dans son ventre deux générations en devenir : son enfant, et dans le corps de celui-ci son « petit-enfant » en formation…


Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)





Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)




Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)


Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)


Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)

Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)

Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)


Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)

Pucerons (25 avril 2011 - Bruxelles)



2 mai 2016 - Pucerons



Les pucerons sans ailes ne sont pas de grands voyageurs. Si tout va bien, ils restent sur une même plante et s'y promènent souvent aux côtés de leur mère. Si la plante meurt ou n’est plus intéressante, ils se transforment en de véritables routards qui parcourent à pattes la distance étonnante de 1 à 3m … Par contre si la bête possède des ailes, par exemple en cas de surpopulation sur une plante, la nouvelle génération ailée peut parcourir plus de 400 km en 9 heures. Ce n’est pas sa vitesse de croisière (2 à 3 km/h) qui la propulse à une pareille distance mais l’air et ses courants. Voici le puceron devenu plancton aérien. Il ne dépend alors que de la volonté du vent.


Puceron (2 mai 2016 - Linkebeek)



8 juin 2015 - Le puceron noir de la fève


Pucerons (8 juin 2015 - Linkebeek)








Ces petites bébêtes ont deux villégiatures. D’abord des arbustes, puis des plantes.
Voici leur histoire.
Les œufs ont été pondus sur un fusain ou une viorne obier. De ces petits œufs noirs, de petites dames sans ailes naissent. Rapidement, elles mettent au monde d’autres petites dames sans ailes. Puis vient le temps de la migration… Les dernières dames à être nées mettent au monde à nouveau des dames…mais cette fois-ci ailées.
Et c’est le grand départ, après quelques adieux déchirants, on s’envole vers des régions nouvelles.
Arrivées en terre d’été, de délicieuses plantes au jus bien frais, les voyageuses mettront au monde, encore toutes seules, de petites dames sans ailes (bien oui, inutile de s’en encombrer puisqu’aucun voyage n’est prévu avant l’automne). Ainsi de suite les générations féminines sans ailes vont se succéder.
Arrive l’automne et la nostalgie des pays ligneux. C’est à ce moment qu’apparaît une génération de pucerons sexués : mâles et femelles ailés. Ils s’envoleront retrouver leurs arbustes favoris pour y pondre des œufs qui y passeront tout l’hiver.
















 

4 septembre  2012 - Pucerons noirs

 

Un accouchement en direct….


Pucerons noirs (4 septembre 2012- Belgique)

Pucerons noirs (4 septembre 2012- Belgique)