Mai 2016 - Balade

Mai 2016 - balade 1

Voici un peu de la flore et de la faune photographiées au mois de mai 2016.
En note: des anecdotes et caractéristiques originales.
Pour lire l'ensemble des notes pour une espèce, parcourez la section "espèce par espèce".

 


2 mai 2016 - Merisier (Cerisier sauvage)

 

Merisier (2 mai 2016 - Linkebeek)

La vie chante en ses robes au vent. Sous le ciel bleu de l’été qui s’annonce, les fleurs de notre Cerisier sauvage pétillent. C’est un tapis de ciel aux peluches blanches dansantes au gré de la brise. C’est une neige printanière accolée aux branches de cet arbre éclatant au grand jour son envie de se reproduire.
Des queues de ses fruits en attente de butineuses entremetteuses, vous tirerez une boisson diurétique. 




2 mai 2016 - Pucerons




Puceron (2 mai 2016 - Linkebeek)

Les pucerons sans ailes ne sont pas de grands voyageurs. Si tout va bien, ils restent sur une même plante et s'y promènent souvent aux côtés de leur mère. Si la plante meurt ou n’est plus intéressante, ils se transforment en de véritables routards qui parcourent à pattes la distance étonnante de 1 à 3m … Par contre si la bête possède des ailes, par exemple en cas de surpopulation sur une plante, la nouvelle génération ailée peut parcourir plus de 400 km en 9 heures. Ce n’est pas sa vitesse de croisière (2 à 3 km/h) qui la propulse à une pareille distance mais l’air et ses courants. Voici le puceron devenu plancton aérien. Il ne dépend alors que de la volonté du vent.





2 mai 2016 -Alliaire

 

 

Alliaire ( 2 mai 2016 -Linkebeek)

Pour nos salades, soupes, etc. quelques feuilles crues hachées seront une bonne idée de condiment. François Couplan nous décrit leur saveur : « d’abord alliacée, puis nettement sucrée, piquante à la fois et enfin amère ».
Les fleurs pourront ravir vos yeux en décorations de salades.
« Guide  des plantes sauvages comestibles et toxiques »





17 mai 2016 - Écureuil roux




Écureuil (17 mai 2017 - Linkebeek)


Écureuil (17 mai 2017 - Linkebeek)

Le voici le nounours des bois. Solitaire hors de la période de reproduction, il partage tout de même son territoire avec d’autres congénères, d’autant plus si la nourriture est abondante. Et quel territoire : de 2 à 30 ha ! On comprend qu’il ne retrouve pas toutes les provisions qu’il a enterrées…
Le mignon hyper nerveux partage une passion avec les oiseaux : la construction de nids. Au hasard d’une promenade, vos yeux sont intrigués par un gros nid situé à se tordre le cou ? L’architecte-entrepreneur est sans doute un écureuil. Au sol vous trouvez des noisettes fendues en deux dans le sens de la longueur ? Voici encore l’œuvre d’un écureuil. Plus loin ce sont des bouts de rameaux de conifère de 5 à 10 cm qui jonchent le sol ? Il s'agit de traces d’un écureuil : il les a coupés pour se régaler des boutons floraux et bourgeons qui lui faisaient de l’œil.





 

12 mai 2016 - Pic épeiche

 

Pic épeiche (12 mai 2016 - Linkebeek)

Pic épeiche (12 mai 2016 - Linkebeek)

Ça tambourine, ça tambourine, ça tambourine. Lors de la saison des amours, le Pic épeiche, mâle ou femelle,  donne des rafales successives de 5 à 20 coups de bec par seconde contre un tronc ou une branche dans le but d’attirer le partenaire, d’appeler à construire une cavité ou de marquer le territoire. Ces tambourinages qui se succèdent durent environ une seconde. Les tambourinages de ses cousins percussionnistes, le Pic épeichette et le Pic noir, durent plus qu’une seconde (celui du Pic épeichette est moins fort que celui du Pic noir). Facile du coup de les reconnaître sans les voir… et de loin : on entend les tambourinages du Pic épeiche jusqu’à 800m de distance.
Mais ne confondez pas les tambourinages de la saison des amours avec les martellements qui permettent à l’oiseau de dénicher sous l’écorce de l’arbre l’une ou l’autre larve à manger. Ceux-ci sont moins réguliers et au volume plus discret.