Mélèze


15 avril 2016 - Fleurs femelles du Mélèze...

 

De petits ananas rouges ou rosés épris de poésie merveilleuse semblent susurrer que, oui, les  elfes et les lutins animent nos forêts. Voici des regroupements de fleurs femelles qui ont choisi d’offrir ensemble leurs couleurs au monde en une forme d’ailleurs. On pourrait passer à côté d’elles sans les apercevoir tant leur beauté est égale à leur discrétion. 
Déjà alors que des juvéniles crèmes et des adolescentes rouges-rosées chantent leur jeunesse, quelques rares inflorescences femelles prennent lentement les couleurs de la maturité approchante : leurs petites languettes se maquillent petit à petit d’une couleur brun crème (en bas à droite). Dans quelques temps, ces inflorescences donneront naissance aux cônes du mélèze, dont chaque écaille protègera deux graines ailées.

 

 


Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

  

Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

 

Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)


Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

 

Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)
   

 

Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

 

Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

   
Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

 

Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

    
Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)
 


Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

   

Fleurs femelles du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)
cône du Mélèze (15 avril 2016 - Villers-la-Ville)

 


 

18 décembre 2015 

 

 « Quelle tristesse » pourrait-on penser en ce mois de bout d’année, apercevant ces « sapins » dépourvus de leurs si vertes aiguilles. Une maladie, la pollution ? Et bien pas du tout, ces « sapins » sont en fait des Mélèzes, des conifères qui perdent leurs aiguilles à l’automne. 
Ne vous fiez pas aux apparences, ces arbres nus viennent de chanter une formidable ode aux couleurs ors et oranges, illuminant la forêt de leurs lumières enflammées. Ce sont sous ces conifères que lors de la belle saison, l’on peut voir de la verdure : leur panache d’aiguilles n’est pas aussi dense que celui des autres conifères, ce qui permet à la lumière d’atteindre le sol et d’y inviter l’herbe à pousser, une autre différence avec ses collègues « toujours vert »... , « toujours verts » d’habits certes, mais bruns de litière. 
Cet arbre vert d’été, jaune-orange d’automne, brun d’hiver viendra longtemps rythmer les saisons : il peut vivre de 500 ans à 800 ans, parfois plus de 1000 ans.

 


Mélèzes (18 décembre 2015 - Villers-la-ville)

 

Mélèze (18 décembre 2015 - Villers-la-ville)