Décembre 2015: balade 1


Voici un peu de la flore et de la faune photographiées au mois de décembre 2015.
En note: des anecdotes et caractéristiques originales. 
Pour lire l'ensemble des notes pour une espèce, parcourez la section "espèce par espèce" .



8 décembre 2015 - Corneille noire

 

Corneille noire (8 décembre 2015 -Mont-Godinne)

Corneille noire (8 décembre 2015 - Ivoy) 



Voici l’un des oiseaux les plus intelligents. La Corneille noire (comme d’autres Corvidés) est capable non seulement d’utiliser des outils pour parvenir à ses fins (par exemple prendre une branche pour atteindre un objet), mais aussi de transformer ces outils pour les améliorer (par exemple plier une branche pour en faire un crochet). 
Une noix, mets délicieux, offrira sa chair huileuse après qu’elle l’ait laissée tomber d’assez haut sur une route asphaltée pour qu’elle se casse. Dans les villes, on a vu des Corneilles attendre que le feu de signalisation devienne rouge pour faire tomber leurs noix et les ramasser avant que les voitures ne redémarrent… 
Se parlent-elles ? Les Corneilles noires possèdent plus de 250 cris différents (par exemple un cri d’alarme pour les chats, un autre pour les rapaces, un autre encore pour les êtres humains) et sont au moins bilingues : il y a le dialecte assez sonore pour parler avec ses congénères et un dialecte tout doux réservé pour les conversations intimes en famille. A cela s’ajoute un certain talent d’imitation.
Se souviennent-elles ? Elles peuvent retrouver une cachette à nourriture plusieurs mois après sa création. De nous également elles se souviennent, et elles nous apprennent à leurs petits. Un être humain s’avère plus hostile que les autres, voire dangereux : elles se rappellent de son visage et enseignent à leurs petits à s’en méfier.




   

8 décembre 2015 - Merisiers

 

 

Merisier (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)

Merisier (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)



Regardez ces traits horizontaux dont son écorce est décorée. Ils sont typiques du Merisier, de ses cousins (cerisier, etc.) et d’autres arbres (bouleau, etc). Il s’agit de lenticelles, petites ouvertures qui permettent à l’arbre des échanges gazeux entre ses tissus et l’air extérieur. 



 

 

8 décembre 2015 - Lierre grimpant

 

 

Lierre grimpant (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)


Lierre grimpant (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)



Lierre grimpant (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)


Lierre grimpant (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)



Il monte, il monte le Lierre grimpant. Regardez ses petites pattes de mille-pattes. Il s’agit en fait de petites racines transformées en chaussures à crampons qui lui permettent de s’accrocher à son support. Des racines ?, me direz-vous suspicieux. Non, non, non, le Lierre grimpant, ne parasite en rien l’arbre ou le rocher : il s’en sert juste comme d’un support pour un meilleur bain de soleil. Mieux : il peut s’avérer dans bien des cas une aide pour l’arbre qui le porte en le protégeant des intempéries, des froidures hivernales, des coups de dents de mammifères. Voici un nouvel exemple de coopération... Mais il n’y a pas qu’à l’arbre que le Lierre grimpant peut faire du bien : la petite faune l’apprécie pour s’y cacher, les insectes aiment s’y abriter…et les oiseaux les y récolter, le beau Citron –Papillon à la couleur vitaminée – y prend refuge durant l’hiver, les abeilles, guêpes, mouches, papillons aiment le nectar et le pollen de ses fleurs tardives épanouies à l’automne alors qu’il n’y a plus grand-chose à se mettre en bouche, les oiseaux aiment ses baies parmi les premiers fruits à s’offrir en partage fin de l’hiver, il est aussi le lieu de rencontre de beaucoup d’oiseaux, témoin de temps en temps de couple à plumes qui s’unissent et parfois y posent leur nid.




 

8 décembre 2015 - Gui

 

Gui (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)

 

Gui (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)


Gui (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)

Gui (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)



Gui (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)


Gui (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)

Gui (8 décembre 2015 - Mont-Godinne)

Du gui pour quoi ?
Principalement pour l’hypertension, les crises nerveuses, l’épilepsie, l’asthme, les règles trop abondantes, les troubles de la ménopause, le prostatisme.
Attention, comme pour toutes les plantes, à respecter les contre-indications (pour le gui : femme enceinte, allaitant, allergie au gui) et doses recommandées (si pour le gui elles sont dépassées : troubles gastro-intestinaux, cardiaque, coma, voire mort…)